Alors que la plupart des pays voisins et au-delà ont mis fin à l’exclusion du don de sang frappant les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH), la Belgique, sous la pression de la Croix-Rouge, rejette à nouveau toute perspective de mettre fin à cette discrimination. Et pour de mauvaises raisons.
En mars dernier, nous apprenions avec effroi le projet puis l’adoption par le Parlement hongrois d’une loi bannissant la Marche des fiertés de Budapest, prévue initialement pour le 28 juin 2025.1
En vue de l’élaboration de ce dossier de recommandations, nous nous sommes entretenu·es avec des acteur·rices de première ligne, des personnes concernées par une procédure de protection internationale (DPI) et divers membres d’associations et de Maisons Arc-en-Ciel (MAC). Les constats qui en ressortent se recoupent et confirment les témoignages déjà recueillis dans le cadre de notre recherche pour le projet « Safe spaces for LGBTQIA+ asylum seekers », financé par le Fonds européen AMIF : les personnes LGBTQIA+ en demande de protection internationale font face à des conditions d’accueil inadaptées à leurs besoins spécifiques et sont régulièrement confrontées à des situations délétères pour leur santé physique et mentale.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Bruxelles, 15 avril 2025
Le 16 avril prochain s’ouvrira à Bruxelles le procès de plusieurs auteurs présumés d’agressions homophobes. À cette occasion, Ex Aequo tient à rappeler que les personnes LGBTQIA+ en Belgique continuent de faire face, trop souvent, à des actes de haine, de violence et de discriminations motivés par leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Bernard Quintin, a annoncé ce mardi 1er avril 2025 une proposition de réforme des cartes d’identité, limitant les marqueurs de genre à “M” et “F”, avec une possibilité de retrait de toute mention sur la carte, sur demande.