Les 24 et 25 septembre 2016 se tiendra à Bruxelles la seconde conférence de l’association américaine Men Having Babies (la première ayant eu lieu en 2015), dont l’objectif est de présenter au couples de gays les possibilités de recourir à une mère porteuse aux Etats-Unis.
Médecins, juristes, parents, mères porteuses, différents acteurs seront présents pour animer les workshops du weekend et présenter les différentes possibilités de fonder une famille via la Gestation Pour Autrui (GPA) et l’adoption http://www.menhavingbabies.org/surrogacy-seminars/brussels-2016/
Cette conférence de deux jours est l’occasion pour Arc-en-Ciel Wallonie de rappeler la nécessité de légiférer en la matière. En effet, la volonté des couples d’hommes de fonder une famille est belle et bien présente, mais les possibilités pour eux d’y accéder en Belgique restent malheureusement insuffisantes.
Le recours à la GPA pourrait devenir l’une des possibilités. Celle-ci est pratiquée depuis des années en Belgique par quelques centres de procréation médicale assistée et majoritairement réservée aux couples hétérosexuels. Cependant, ces derniers ne bénéficient d’aucun encadrement juridique. Ceci a pour conséquence de plonger les protagonistes ayant recours à cette pratique dans une précarité juridique les exposant à une multitude de problèmes éventuels. Les couples d’hommes ayant très peu de chances de pouvoir recourir à la GPA en Belgique, leur alternative est de recourir à des agences spécialisées à l’étranger, comme le présentera l’association MHB le weekend prochain à Bruxelles. Cette situation conduit ces couples, portés par un désir d’enfant-s, d’accepter les règles (souvent contestées en Europe) en vigueur dans le pays dans lequel la GPA est réalisée. Et à nouveau, ces couples ne profitent d’aucune protection juridique lors de la venue de l’enfant en Belgique.
Arc-en-Ciel Wallonie, et d’autres associations, réclament un cadre législatif clair en la matière, permettant aux couples de même sexe, tout comme aux couples hétérosexuels, de recourir à une GPA dans leur pays, qui soit éthique et non commerciale afin de protéger tant l’enfant que le(s) parent(s) et la mère porteuse.
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