Le prix François Delor est un prix attribué visant à récompenser à un travail de fin d’études contribuant de manière originale à l’enrichissement des connaissances sur les questions et les cultures LGBTQIA+ (Lesbiennes, gays, bisexuelles, trans*, queer, inter*, aromantiques et asexuelles).
L’objectif premier du prix est d’encourager les travaux réalisés autour de ces thématiques et d’accroître leur visibilité et leur légitimité.
Il s’agit d’un prix unique récompensant indistinctement les travaux de fin d’études des étudiant·e·s des universités et des Hautes Écoles en Communauté française de Belgique dans toute discipline des sciences humaines et sociales ou dans le domaine des arts, de la communication et de la pédagogie (histoire, lettres, sociologie, anthropologie, psychologie, philosophie, droit, sciences politiques, sciences de l’éducation, criminologie, sciences de la communication, sciences économiques, géographie humaine, histoire de l’art, arts plastiques, arts du spectacle, journalisme, pédagogie...).
François Delor est né le 15 mai 1959 à Jemappes. Il était sociologue chercheur au Centre d’études sociologiques des Facultés universitaires Saint-Louis et psychanalyste.
Après un rapide parcours professionnel, assez éclectique (séminariste, clerc de notaire, assistant social...), il devient très actif dans le champ de la prévention du sida dès 1990. En 1994, il fonde l’association Ex æquo, qui met en œuvre des actions de prévention du VIH/Sida à l’intention des hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes. En 2001, il crée l’Observatoire du Sida et des sexualités aux Facultés universitaires Saint-Louis. Ses recherches portaient sur les vulnérabilités face au risque VIH, sur les trajectoires des personnes séropositives avec notamment le livre : « Séropositifs. Trajectoires identitaires et rencontres du risque » paru aux éditions L’Harmattan en 1997. Il travailla aussi sur les discriminations à l’égard des gays et des lesbiennes ainsi que sur la reconnaissance et l’injure. Il meurt à Bruxelles (Etterbeek) le 3 septembre 2002.
• Encourager les travaux réalisés autour de ces thématiques et accroître leur visibilité et leur légitimité.
• Tisser des liens structurels entre les associations LGBTI initiatrices du prix et les universités et les hautes écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles et sensibiliser le monde académique à une plus grande attention aux questions et cultures LGBTQIA+ dans leurs propres programmes de recherche.
• Récompenser par ce prix, un·e étudiant·e qui, par son travail de fin d'études, milite en faveur de la diversité et apporte sa pierre à l’édifice qu’est la société de demain.
Les questions et les cultures LGBTQIA+
Sciences humaines et sociales ou dans le domaine des arts, de la communication et de la pédagogie (histoire, lettres, sociologie, anthropologie, psychologie, philosophie, droit, sciences politiques, sciences de l’éducation, criminologie, sciences de la communication, sciences économiques, géographie humaine, histoire de l’art, arts plastiques, arts du spectacle, journalisme, pédagogie…)
Année académique précédant celle de la remise des prix
Master ou Bachelier
Institution d’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire belge francophone : http://www.enseignement.be/index.php?page=28260&navi=4596#10
Français ou anglais
Minimum 14/20
● Un CV
● Un présentation d’une page du travail de fin d'études (en français uniquement)
● Un bulletin de participation complété
● L’attestation officielle de réussite des études
● Le bulletin/relevé de notes
● 2 exemplaires imprimés du travail de fin d'études
● 1 exemplaire numérique du travail de fin d'études
Anaïs Montes
Coordinatrice de projets
anais@federation-prisme.be