«Je suis intersexuée.» Le coming-out comme démarche militante.

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La mannequin belge, originaire de Courtrai, Hanne Gaby Odiele vient d'annoncer publiquement qu'elle était intersexuée. Une démarche tant personnelle que militante. Son coming-out, Hanne le veut utile. Qu'il serve à mettre en lumière une minorité trop peu médiatisée. Une minorité qui souffre encore d'un manque cruel de reconnaissance et de considération et ce, surtout, de la part du monde médical.

Un brin de terminologie ?

"Les personnes intersexuées présentent à la naissance des caractères sexuels qui, en raison d'une large gamme de variations naturelles, ne correspondent pas à la définition type du masculin et du féminin, notamment en ce qui concerne l'anatomie sexuelle, les organes reproducteurs ou la disposition des chromosomes. " (Extrait de la brochure "Trans Genres - Identités Pluriel.le.s" de Genres Pluriels)

Interact

«Bonjour, je suis Hanne et je suis née intersexuée. Cela signifie que mon corps n’est pas clairement féminin ou masculin. Être intersexuée n’est pas rare. Cela touche presque 2% de la population. C’est similaire à la proportion de roux», déclare Hanne dans une vidéo créée par l’organisation Interact, une association militant pour le droit des personnes intersexuées dont Hanne Gaby Odiele devient la porte-parole pour, dit-t-elle : "lutter pour laisser le choix à l’enfant plutôt que de lui faire subir toute une série d’opérations."

Plait-il ?

A l'heure actuelle, les parents souvent mal informés et les médecins peuvent décider d'opérer un enfant sans son consentement. Ces opérations peuvent avoir de lourdes conséquences et sont des témoignages limpides du manque d'égard à l'encontre des personnes intersexuées et de l'angoisse encore générée par la non-binarité.

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