Cela se fera par le biais d’une concertation active entre les acteur·ice·s politiques et associati·f·ve·s. Une concertation régulière et à grande échelle requérant du temps et de l’énergie, il sera nécessaire de prévoir des subsides structurels adéquats.
Cette commission de concertation se fera entre les secteurs associatifs et les représentant·e·s politiques, consacrée aux enjeux LGBTQIA+ et leur prise en compte dans l’élaboration et la mise en place de politiques consacrées au secteur. Cette commission pourra, entre autres, être un lieu de traitement des enjeux spécifiques liés à la santé mentale (cf. axe 5), à la GPA (cf. axe 6), au droit administratif (cf. axe 7) et pénal (cf. axe 9). Les objectifs sous-jacents sont les suivants :
a. Établir un cadre permettant de prendre en compte les différences structurelles entre le fonctionne- ment du secteur associatif et les autorités publiques (temporalités, moyens humains et financiers). Cela peut signifier renforcer les associations consultées afin de pouvoir faire face aux demandes et/ou adapter les délais et pratiques des administrations pour mieux correspondre aux réalités du terrain ;
b. Rapprocher les projets, plans et actions politiques des réalités du terrain et des besoins prioritaires identifiés par ses acteur·ice·s de façon à les mettre en adéquation. Ce rapprochement pourrait contribuer à l’élaboration comme au suivi des projets politiques ;
c. Favoriser les rencontres entre acteur·ice·s de terrain afin d’optimiser le travail, de centraliser les ressources et de maximiser l’efficacité du secteur. Il conviendra de s’assurer que les financements du secteur soient à la hauteur de ce travail inter-associatif hautement chronophage.