2024 est une année importante politiquement parlant. En juin, nous prenons le chemin des urnes pour élire les représentan·te·s politiques aux niveau régional, fédéral, et européen. Ce recueil de demandes expose ce que Prisme estime nécessaire pour parvenir à une meilleure inclusion des personnes LGBTQIA+. Nous attendons de nos décideur·euse·s qu'iels intègrent ces demandes dans leurs politiques et les mettent en œuvre.
Nous concentrons nos revendications sur 10 axes: éducation et formation, communication et concertation, soutiens structurels et ponctuels, santé physique, santé mentale, famille, données administratives, asile et migration, discriminations et crimes LGBTQIA+phobes et pratiques sportives.
Pour chacun de ces thèmes, nous avons présenté une grille de positionnement pour les partis politiques francophones.
Nous leurs avons demandé de donner la position de leur parti politique pour chaque demande (pour ou contre) et si nécessaire, de commenter leur choix.
Si le parti se positionne dans la catégorie « pour » notre demande, le parti s'engage à réaliser la demande au cours de la prochaine législature.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
"L’éducation, la sensibilisation, la formation et le développement de l’esprit critique, en particulier des jeunes, sont des outils clés pour mettre fin à la LGBTQIA+phobie de manière structurelle. Ce n’est pas la panacée, mais ces mesures sont nécessaires. DéFI souhaite également ajouter à la liste des secteurs professionnels à sensibiliser/former les employeurs et les propriétaires, notamment sur la question des transidentités, ainsi que tout le personnel de l’asile et de la migration."
DéFI est POUR cette demande.
"DéFI estime qu’il est essentiel, en particulier en matière de droits LGBTQIA+, de travailler en étroite collaboration avec le secteur associatif, qui compte de nombreux militants et qui relaie la parole, les témoignages et les besoins de la communauté. Il paraît tout à fait légitime d’institutionnaliser le dialogue entre le politique et le secteur. Il faut toutefois veiller à ce que la commission soit représentative de la diversité de la communauté."
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
"DéFI estime qu’il est essentiel d’assurer un financement structurel des associations LGBTQIA+ puisque contrairement à d’autres secteurs associatifs, ces associations jouent plus qu’un rôle de sensibilisation, mais aussi bien souvent de soutien, d’accompagnement et d’aide d’urgence. La recherche scientifique est complémentaire à l’institutionnalisation du dialogue avec le secteur associatif. Ce n’est qu’en juxtaposant les résultats et les chiffres de la recherche avec lesréalités de terrain que nous parviendrons à mettre en place des politiques réellement efficaces."
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
"DéFI rejoint les recommandations du rapport du Conseil de l’Europe de 2015 sur les personnes intersexes (droit des personnes, y compris mineures, de ne pas subir d’opérations d’affirmation de genre non nécessaires et non consenties). DéFI estime que la transition est une politique de santé publique (à la fois physique et mentale) et qu’il convient donc d’assurer son remboursement plein et entier. Le monde médical est institutionnellement hostile en particulier pour les personnes non cisgenres et la sensibilisation du personnel est essentielle. POUR la suppression du critère d’abstinence pour le don de sang (le critère doit être la pratique à risque par l’orientation sexuelle)."
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
"DéFI estime que le secteur de la santé mentale est, de manière générale, complètement sous-financé. Là où la France consacre 15% de son budget santé mentale, la Belgique n’en consacre que 6% (Chiffre OCDE en 2021). DéFI est pour un refinancement accru du secteur et, évidemment, une spécialisation spécifique aux questions LGBTQIA+, particulièrement à risque au niveau mental (rejet, exclusion, violences en tout genre, incompréhension par la société…)."
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
"DéFI rejoint totalement ces propositions. On peut également ajouter la conclusion de conventions internationales pour faciliter l’accès à l’adoption internationale pour les couples LGBTQIA+ et la suppression de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre des parents adoptifs comme critère d’exclusion pour les adoptions internes."
DéFI est POUR cette demande.
"DéFI soutiendra toujours les initiatives de concertation de ce type et plaide, en l’absence de ce comité, pour une suppression stricte de ce marqueur, à tout le moins sur la carte physique (il peut subsister une trace dans la puce par exemple). Nous restons toutefois ouverts puisque le maintien du genre sur la carte d’identité peut être important notamment pour les personnes transgenres."
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
"Tout à fait d’accord avec ces propositions. DéFI souhaite également mettre fin à la culture de méfiance au sein des instances de l’asile vis-à-vis de l’orientation sexuelle. Les critères eurocentrés sur base desquels les demandeurs sont jugés ne sont pas représentatifs de la diversité mondiale de la communauté LGBTQIA+. Il convient également de remédier au « Code 207 » pour prolonger l’aide et l’accompagnement aux demandeurs LGBTQIA+ qui quittent les centres Fedasil dans le cas de violences LGBTQIA+phobes."
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
DéFI est POUR cette demande.
"S’agissant de la prise en charge et du recueil des plaintes, DéFI plaide pour la création d’un référent LGBTQIA+ au sein de chaque commissariat qui assurera le dépôt de plainte et l’accompagnement des victimes. S’agissant des données statistiques, DéFI plaide pour la création d’un observatoire pour les violences LGBTQIA+phobes, chargé de récolter des données pour élaborer des politiques publiques basées sur des chiffres précis."
DéFI est POUR cette demande.
"D’accord. Ces projets stigmatisent les personnes transgenres. Un homme transgenre est un homme et une femme transgenre est une femme. Nous pouvons nous inspirer des initiatives notamment de la Fédération internationale de triathlon qui a permis à des femmes transgenres de participer à des compétitions sportives dans la catégorie féminine, sur base du niveau de testostérone dans le sang et de la dernière participation à une compétition dans la catégorie masculine."