De manière générale, nous observons une pénurie de professionnel·le·s de santé mentale. Or, le public LGBTQIA+ fait face à des difficultés spécifiques (discriminations, rejet familial, stigmatisation,...) qui nécessitent fréquemment le recours à une aide psychologique. Ce public a donc des besoins plus importants en matière de santé mentale que la popula- tion générale. C’est pourquoi il est nécessaire d'obtenir :
Un développement de l’offre en santé mentale
En soutenant l’ouverture et le renfort de structure d’accueil et de soins psychologiques et psychiatriques sur tout le territoire tout en faisant en sorte que cette offre soit abordable aux publics précarisés.
Une formation spécifique et continue des professionnel· le·s de la santé mentale
Les thérapeutes de première ligne pourront ainsi tenir compte des besoins spécifiques des publics LGBTQIA+ et les agent·e·s de deuxième ligne pourront assurer un suivi régulier pertinent.
La création de groupes de travail et/ou de recherches
a. Afin de visibiliser et de normaliser les questions de santé mentale ;
b. Pour mettre en place des aides de première et deuxième lignes pour les publics LGBTQIA+.