Reprise et développement du travail parlementaire sur la loi inter*

a. Interdiction des pratiques médicales mutilantes et normalisatrices non-nécessaires sur les mineur·e·s intersexes afin d’assurer leur intégrité physique et psychologique ;
b. Suppression de l’assignation forcée à un genre ou l’autre à la naissance ;
c. Formation du corps médical et prévention en matière de risques de santé liés aux intersexuations afin d’assurer des soins de santé de qualité ;
d. Transparence assurée des dossiers médicaux et l’accès pour les personnes intersexes à leur historique médical complet ;
e. Financer des campagnes d’information à destination des parents.

Prise en charge médicale des personnes trans*

a. Remboursement des soins médicaux liés à la présence du ou des organes concernés plutôt qu’au genre administratif ;
b. Remboursement de l’entièreté des soins et/ou opérations liés à une transition de genre, y compris épilation, logopédie, chirurgie de féminisation faciale, torsoplastie, etc.

Un corps médical plus éclairé

Renforcement de la formation des médecins et professionnel·le·s de la santé aux spécificités liées aux personnes issues de la diversité des identités de genres, des orientations sexuelles et/ou affectives et des variations des caractéristiques sexuées.

Suppression du critère d’exclusion des HSH ⁽¹⁾ au don de sang

À la place, nous souhaitons voir l’apparition d’une politique d’individualisation des risques, comme pour le reste de la population.

Accessibilité des services de dépistage

a. Démultiplication et renfort des centres de dépistage sur tout le territoire national ;
b. Remboursement des prises de sang et des analyses pour les personnes vivant avec le VIH ou le sida.

Renforcement de la formation des gynécologues

Cela concerne la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) ainsi qu’à l’accueil et aux particularités des populations FSF ⁽²⁾, trans* et inter*. En particulier, les populations FSF rapportent une incompréhension voire une ignorance récurrente du personnel médical envers leurs pratiques sexuelles qui s’avèrent détrimentaires à leur prise en charge.

Accès facile et gratuit aux différents moyens de protection

Cela concerne l’ensemble des populations (préservatifs internes et externes, digues dentaires, PReP, vasectomie, ligature, etc.).

Dépsychiatrisation

Cela concerne parcours de transition des mineur·e·s transgenres au profit d’une plus grande autodétermination et d’une facilitation de l’accès à la transition sociale, administrative et aux traitements hormonaux.